TRIBUNE LIBRE
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Il faut
commencer par venir en aide
à
nos propres ressortissants Franco/Français !
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C
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es
derniers jours, La France a grelotté, ce qui pourrait ne pas être foncièrement
anormal ou incongru en période hivernale, même si les températures affichées
sur un épisode assez court n'étaient pas « conformes aux normales de saison ». Et
comme chaque année à la même époque on nous ressort le plan « grand froid »
destiné à venir en aide à ceux, et ils sont hélas nombreux à être contraints de
dormir dans la rue ou sous des abris de fortune car ne disposant pas d'un toit.■
Cette situation est non seulement
dramatique pour les personnes concernées, même si certaines se refusent à
rejoindre les structures d'hébergement d'urgence mises à leur disposition, mais
elle est aussi et surtout scandaleuse et indigne d'un pays comme le nôtre qui
se voudrait civilisé, qui revendique d'être la première destination touristique
du monde (migrants mis à part.....), qui en permanence fait preuve d'ingérence
dans les affaires d'autres états pour régler leurs problèmes. Surtout lorsqu'il
s'agit de promouvoir la démocratie et donner des leçons de morale, domaine où
là aussi nous sommes champions du monde. Alors
que nous avons chez nous nos propres déshérités qui ne sont secourus que
lorsque les températures sont négatives et qui le sont non pas par
l'administration publique, mais grâce aux bénévoles et associations à but non
lucratif qui se dévouent corps et âmes pour ces malheureux ignorés, délaissés
par le pouvoir politique.
La
liste des laissés pour compte s'allonge chaque jour avec les sans dents, les sans-abris,
les sans le sou, les sans perspective d'avenir, les sans espoir... ce qui ne
correspond pas vraiment à l'image idyllique que nous voulons donner de notre
pays au reste du monde.
Comment pouvoir admettre et
tolérer que de nombreux compatriotes ne puissent se loger décemment et en
soient réduits à mendier pour survivre, camper dans la forêt transformée en favelas
brésiliennes ou dormir sous les porches ou dans les abri bus alors que dans le même temps le premier
migrant cosmopolite venu baptisé pompeusement « réfugié » pour lui donner meilleure allure, qui débarque sans
autorisation et qui se trouve donc en situation illégale sur le territoire se
voit attribuer une chambre à l'hôtel, dans un château, dans un centre de
vacances, aux frais de la princesse, c'est à dire pris en charge pour le gîte,
le couvert, les soins, par le contribuable à qui l'on ne demande pas son avis.
Il
serait donc souhaitable de commencer par venir en aide à nos propres
ressortissants Franco/Français et pas seulement à
l'approche de l'hiver avant de se précipiter au chevet de millions de
transfuges originaires majoritairement du continent Africain et qui surfent sur
les conflits armés, même si ils ne sont pas directement concernés, pour nous
imposer leur présence étant assurés que nous ne pourrons que les accueillir
puisque nous tenons à conserver notre
ridicule et suicidaire réputation de terre d'asile à laquelle nous sommes
tant attachés, même si ceux à qui nous offrons l'hospitalité les bras tendus et
la larme à l'œil ne viennent pas en amis.
►Le
problème de notre pays, de ceux qui en ont la gestion mais aussi d'une grande
partie de la population naïve et manipulable c'est le manque cruel de jugeote
et la tentation de se laisser gagner par l'émotivité, la compassion. Ces « valeurs » humanistes offertes
généreusement à l'étranger au détriment de nos compatriotes qui ne bénéficient
pas de la même mansuétude car sans doute que leur misère n'est pas assez
exotique et colorée pour être prise en compte.■
